Saro

SARO se dévoile à travers son univers créatif.

Originaire de Suisse, cet artiste a grandi dans la banlieue de Lausanne, une ville qui a été la capitale mondiale du roller au milieu des années 90.

L’International Roller Contest, le plus grand événement au monde pour ce sport, attirait chaque année les meilleurs riders américains et européens.

C’est dans ce contexte que SARO, passionné de roller, a ouvert les portes de différentes expressions artistiques urbaines.

C’est ainsi qu’il a découvert et été séduit par la culture hip-hop et tout l’univers graphique qui l’accompagne. Le magazine Daily Bread, entièrement dédié au roller, Cypress Hill, un groupe de rap de la côte ouest, ainsi que Arlo Eisenberg, pionnier du roller agressif et graphiste, ont été ses premières sources d’inspiration. Artiste autodidacte, il découvre au début des années 2000 le travail de Keith Haring, David LaChapelle et Andy Warhol. Il s’expérimente alors à la peinture et expose pour la première fois dans un café-restaurant local. Mais c’est avec un appareil photo qu’il se sent le plus à l’aise.

Parallèlement à ses études d’ingénierie, il s’est consacré à la photographie et à l’art numérique. Ses œuvres sont désormais exposées en permanence dans de prestigieuses galeries d’art.

Accumulant une quantité phénoménale de clichés d’affiches, d’autocollants, de graffitis et de singularités trouvées dans les rues, SARO utilise ces éléments, collectés principalement dans des villes européennes et américaines, ainsi que dans les quartiers lausannois, pour créer des mosaïques représentant des femmes envoûtantes et portant un message bien précis.

Depuis 2023, SARO redonne à la rue ce qu’elle lui a donné en collant ses œuvres sur les murs de la Suisse Romande et de la France voisine. En 2024, SARO est choisi pour faire l’affiche du premier festival street art du Val d’Arly. À cette occasion, SARO réalise sa première fresque, une mosaïque composée de 400 photo-céramiques.